Coproductions
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Bruissements et clapotis Magali Babin est une artiste de l’art audio et de la performance sonore dont la démarche repose essentiellement sur un travail de composition qui s’élabore par un jeu d’amplifications et d’interactions réalisées avec des sons d’objets usuels et d’environnements du quotidien. Elle conjugue à ce travail une recherche qui vise la captation de phénomènes naturels et environnementaux. Cette recherche l’a menée à explorer les potentiels acoustiques de milieux aqueux et à développer une série d’interventions en art sonore dans la région de Granby, rassemblées sous le titre Bruissements et clapotis. |
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Les écrins (paroles de Joyeux Troubadours) L’être humain est au cœur de l’œuvre Les écrins. Composée d’un ensemble d’écrans numériques, celle-ci agit tel le révélateur de messages qui nous sont livrés par des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elle se présente en une mosaïque de phrases qui nous interpellent par leur caractère intimiste. Ces messages, ainsi transposés dans l’espace public, revêtent un sens précieux qui est tributaire de notions d’effacement liées à notre condition humaine : la maladie, la vieillesse et la mort. |
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FatherWork-MonTravail FatherWork-MonTravail est une œuvre d’autofiction dont l’élaboration se fonde sur un travail collaboratif qui a mené à la réalisation d’un court métrage. L’idée initiale consiste à établir un parallèle poétique entre la figure archétypale du voyageur de commerce et celle de l’artiste nomade, entre la vie du père de Victoria et sa propre vie. Le processus de création conjugue la réalisation de performances documentées en vidéo et en photos, dans des contextes mettant en scène un univers inspiré du parcours de son père. |
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Le poids des objets Raphaëlle de Groot a établi ses quartiers dans un atelier-dépôt au cégep de Granby où elle recueille et conserve sa collection d’objets. De septembre 2011 à mars 2012, elle multiplie les points de rencontre, déploie diverses interventions artistiques, ateliers d’expérimentation, causeries, performances, projection vidéo, etc. Une installation constituée d’objets hétéroclites reliés entre eux et retenus par un filet et un dispositif de lestage est présentée sur le toit du cégep, une performance s’y déroule, exposant cet espace oublié, comme le sont les objets de sa collection. |
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Esthétique à l’œuvre en quatre temps / Working the pragmatic aesthetic in four parts Pour infléchir et révéler autrement les forces de détérioration à l’œuvre dans l’environnement, Douglas Scholes déploie des actions d’entretien sur le terrain abandonné d’une ancienne station-service démantelée et déambule entre les limites de la ville. Quotidiennement, il se rend au garage municipal, pour y poinçonner sa carte de travailleur et rencontrer les employés des travaux publics. |
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Girafe de Troie En se documentant sur l’histoire du Zoo de Granby, lors d’un séjour de prospection au 3e impérial, l’attention d’Ani Deschênes s’attarde sur une photographie d’archive illustrant l’arrivée d’une girafe au zoo en 1964. Cette image déclenche un processus de création inspiré du mythe du cheval de Troie, qui conjugue les notions d’apprivoisement et de ruse. |
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De passage Espace de concurrence entre piétons et voitures, la rue s’appréhende par une multiplicité de trajectoires, de vitesses et de temporalités. Espace hétérogène où se croisent des gens de tous les milieux, la rue est aussi un paysage en continuelle mutation. C’est précisément dans cet espace dynamique que Véronique Malo s’engage avec le projet «De passage». |
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Se mettre à table Patrick Bérubé crée des installations et des interventions in situ qui abordent nos références quotidiennes avec une pointe d’ironie et d’humour et qui s’offrent comme des espaces de résistance et de rupture avec les normes et les conventions. |
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La forêt d'os Stéphane Gilot réalise un court-métrage inspiré d’une tragédie survenue à Granby en 1869. Mêlant le documentaire et le fantastique, le récit aborde la découverte d’une forêt dont les arbres semblent constitués d’os et dont le feuillage ressemble étrangement à du cartilage. |
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Morceaux de paysage Interpellée par la prolifération des systèmes de géolocalisation par satellite, Émilie Rondeau découvre les réseaux du géocaching. Munie d’une caméra photo et d’un GPS elle capture, sur 23 sites, autant de fragments de paysages à partir desquels elle conçoit une chasse aux paysages qui s’adresse à la communauté virtuelle des géocacheurs tout comme à celle des randonneurs. |