Commencer et finir dans un trou de mémoire
Jacob Wren
Résidence — Auteur·e/chercheur·e
Dans le cadre du programme de résidence — Auteur·e/chercheur·e et au cours du cycle d’exploration La constellation des métiers bizarres, Jacob Wren a été invité à mener une réflexion sur les projets d’art infiltrant des artistes pierre&barbara (Soyons ferme!), Sylvie Tourangeau (Temps libre) et Romeo Gongora (Expérience de vie en commune. Repenser le monde à travers la création).
Dans le contexte d’une démarche interdisciplinaire Jacob Wren produit de la littérature, des performances et des expositions. Sa pratique d’écriture est à la recherche de moyens honnêtes pour combiner la théorie, le quotidien et l’invention. Les performances qu’il crée, en collaboration avec d’autres artistes (et plus souvent avec le groupe PME-ART), mettent au défi le paradoxe d’être soi-même dans une situation de performance, tout en ne craignant jamais de révéler sa vulnérabilité intérieure. Dans le champ plus spécifique de l’art visuel, il crée des situations qui investissent l’espace galerie de manière performative et non conventionnelle. Tous les volets de sa pratique sont intriqués pour communiquer avec le regardeur ou le lecteur de la manière la plus directe possible; plus que tout, il cherche à se surprendre lui-même.
Jacob Wren est l’auteur de plusieurs romans parmi lesquels Families Are Formed Through Copulation (Pedlar Press, 2007), publié en français aux éditions Quartanier –La famille se crée en copulant [histoires et provocations], Revenge Fantasies of the Politically Dispossessed (Pedlar Press, 2010) et Polyamorous Love Song (BookThug, 2014). Il est codirecteur artistique de PME-ART, groupe interdisciplinaire basé à Montréal, dont les « productions polyphoniques à géométrie variable combinent la performance, la danse, la musique, la littérature, les arts visuels, le cinéma, la poésie et la philosophie dans un ensemble insolite et déroutant, toujours cohérent, où les artistes commentent le monde actuel et questionnent le rapport au public ». Avec PME-ART, il a cocréé les performances En français comme en anglais, it’s easy to criticize (1998), Hospitalité 3: L’individualisme est une erreur (2008), Le DJ qui donnait trop d’information (2011) et Toutes les chansons que j’ai composées (2012). Ses collaborations internationales incluent l’adaptation scénographique, à Berlin en 2007, de la nouvelle Der Tod in Rom (1954) de Wolfgang Koeppen, ainsi que les œuvres An Anthology of Optimism, cocréée à Gand en 2008, avec Pieter De Buysser/Campo et No Double Life For The Wicked, cocréée au Japon en 2012, avec Tori Kudo/Musée d’art de Kochi. Il voyage à travers le monde à une fréquence alarmante et écrit régulièrement sur l’art actuel.
Rencontres avec artistes
3 rencontres entre 2014 et 2016
3 rencontres publiques
Séjour de recherche et d’écriture
02 au 04 février 2016
Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Ville de Granby.
David Jacques.