BGL

BGL est un acronyme pour Jasmin Bilodeau, Sébastien Giguère et Nicolas Laverdière. Ce collectif de la jeune relève est adepte de la récupération. Il fabrique, avec des techniques et des matériaux bruts, des objets familiers qui sont la plupart du temps en bois. Si ces œuvres sont en apparence optimistes, elles dénotent une lucidité implacable qui offre une critique sociale à la fois incisive et rafraichissante. On a vu, dans ses récentes expositions, une œuvre intitulée Perdu dans la nature (La Chambre blanche, Québec, 1998) qui reproduisait à l’échelle une cour arrière de banlieue dans l’espace d’une galerie. Un travail minutieux d’assemblage et de marquèterie pour recréer une piscine hors-terre avec patio, une voiture Mercédès et la pelouse, et tout ça… en bois. Enthousiastes, ils commentent: « On refait avec des déchets, les objets de consommation sur quoi les gens fondent leur bonheur. »